Christina - A She Wolf in Disguise [UC]

>> Caractère : Christina, Christina. Si on devait la décrire, il faudrait prendre en comparaison … Disons un feu d'artifice. Un caractère des plus explosifs, des sautes d'humeur, et surtout, la manie de vouloir tout contrôler, voilà en quelques mots ce qui pourrait résumer la personnalité de la jeune femme. Un caractère bien trempé, pour commencer. Que les hommes machistes avec leurs visions de femmes faibles et de blondes écervelées fassent demi tour, se taisent, ou s'apprêtent à se prendre quelques réflexions bien placées qui les décourageront pour toujours de sortir de pareilles inepties à une femme. Ayant toujours eu une haine profonde des discriminations, surtout celles la concernant, comme tout le monde, ça ne s'est pas arrangé au fil des années, et des décennies passant. Elle fut une des premières activistes féministes, sans aucun doute, et, pour tout dire, elle préfère vraiment ce siècle par rapport au précédent, où les femmes commencent à prendre conscience de leur pouvoir, et à prendre le pas sur les hommes. Vous l'aurez compris, il vaut mieux ne pas chercher la jolie lycane. Elle est plutôt soupe au lait, et s'emporte assez rapidement. Si elle est violente ? Effectivement, ça lui arrive. Mais rarement. La plupart du temps … c'est un amour. L'ennui avec elle, c'est qu'on ne peut jamais savoir pense réellement, étant donné qu'elle contrôle parfaitement les émotions. Une barrière de défense, sans aucun doute. Quand vous traversez cette vie, cette très longue vie, les gens meurent, disparaissent. C'est donc une sorte de blindage, de protection. Ne s'attacher à personne. Ce qui rejoint son caractère plutôt … libertin. En effet, on peut dire que les hommes se succèdent dans les bras de la jolie blonde. Pour ne pas y rester. Surtout pas. S'attacher, c'est mourir, en quelque sorte. Alors, elle s'amuse. Autant profiter. Attention, cela ne veut pas dire qu'elle est incapable d'être sérieuse. Ce qu'elle aime, d'ailleurs, plus que tout, c'est enseigner. Elle paraît peut-être jeune, pour une prof, mais elle a une culture énorme, surtout en littérature, alors il n'est pas rare qu'elle se fasse engager pour enseigner la philosophie, la littérature, ou n'importe quoi en réalité. Il lui arrive aussi de faire journaliste. Sinon ? Sinon évitez de toucher à sa famille. Ça risquerait de la rendre dingue. Son cousin ? C'est sa vie. Elle ferait tout et n'importe quoi pour lui. Vraiment n'importe quoi.
 
>> Description Physique : Canon. Un mot pour résumer l'ensemble. Il n'y a pas à se leurrer, quand Christina entre dans une pièce, il y a très peu d'hommes dont les regards ne se tournent pas vers sa silhouette féline et sa démarche assurée. Elle ? Du genre à regarder droit devant elle, ou un homme droit dans les yeux quand il ose la dévorer du regard. Un défi dans chaque oeillade gris métallique mais de velours qu'elle darde sur vous, elle en profite pour jauger, tester les limites. Et elle ne se trompe jamais. Plus d'un siècle d'expérience, pensez-vous … Quand elle est sûre d'avoir vu ce qu'elle voulait voir elle hausse une épaule avec un air entendu, et ramène ses cheveux vers son visage d'un coup de menton. Ses cheveux qui en profitent pour refléter la lumière, blonds, non pas comme les blés au soleil, mais avec une infinité de nuances beaucoup plus foncées. Un enchantement pour les yeux, évidemment. Tout est calculé au millimètre près, au moindre petit détail dans son apparence et son attitude. La couleur de son rouge à lèvre, tirant plus sur le marron glacé, ou le bordeaux, pour mettre l'ourlet de ses lèvres en valeur, ses sourcils, se fronçant ou se levant à loisir pour traduire ses émotions … ou tout du moins celles qu'elle veut bien partager. Chacun de ses gestes sonne juste, sonne beau. C'est une belle jeune femme, elle le sait, elle en use et en abuse en mettant sa silhouette en valeur autant en jupe qu'en pantalon, toujours parfaitement ajustés, toujours parfaits, tout simplement.

>> Origines :
Christina, ainsi que toute sa famille, vient d'Angleterre. Mais pas de n'importe quelle Angleterre. De l'Angleterre de la fin du dix neuvième siècle. Ça vous en bouche un coin, non ? Ses parents étaient membre de la bourgeoisie, d'où un certain goût pour non pas le luxe, mais tout du moins l'aisance. Sa famille n'a jamais eu vraiment d'histoire, n'a pas fait de vague, à part entre eux, bien entendu (quelle famille n'a pas ses petites histoires !). Mais dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose à dire sur ses origines. Ce qu'elle en retire, c'est une part du légendaire flegme anglais, une classe assez innée (vous noterez que même lorsqu'elle veut allumer un homme, elle ne s'abaisse jamais à la vulgarité), et une pointe d'accent que les hommes trouvent … Plutôt sexy ! Son cousin se moque souvent d'elle en se souvenant de cette période, il l'appelle parfois sa « petite lady ». Effectivement, elle en a gardé de très bonnes manières, elle n'est pas du genre à se compromettre dans des situations indécentes, et, s'il lui arrive de se donner en spectacle, c'est toujours dans les limites du raisonnable, et jamais cela ne dérape (et en plus, c'est qu'elle a une idée derrière la tête). Vous ne la verrez jamais boire à la bouteille, ou s'essuyer avec sa manche, ou se laisser aller quand elle est alcoolisée, certainement pas. Elle le revendique et en est fière. Avoir du chien et de la classe est bien loin d'être une mission impossible !
 
>> Enfance :
Christina fut choyée et ne manqua de rien, en temps qu'enfant unique de deux parents aimants, mais surtout qui avaient les moyens de se le permettre. Très tôt donc, elle eut une penderie remplie de vêtements, des coffres à jouets débordant de joujoux, un précepteur, une bonne d'enfants … et une tête bien remplie bien vissée aux épaules. Très mature pour son âge, elle faisait toujours son petit effet en société. Oh, bien sûr, comme tout enfant, elle testait les limites, mais elle savait toujours faire un petit sourire d'ange quand elle se faisait prendre. Son camarade de jeux et de bêtises préféré? Son cousin, bien évidemment. Bref, une enfance plutôt paisible et heureuse. Mais qui, malheureusement, devait être ternie par une nouvelle un peu trop sérieuse pour une enfant de son âge.

Christina ?
Oui Miss Fayne ?

Une petite fille d'environ neuf ans leva ses grands yeux de velours du petit livre qu'elle tenait entre ses mains, et son précepteur s'interrompit en voyant la bonne d'enfants entrer en coup de vent dans la pièce. Celle-ci, tout à fait respectable, avait tout de la nourrice modèle: cheveux gris, tirés en arrière en un chignon très strict, des lunettes très fines en demi-lunes sur le bout de son nez, toute de sombre vêtue et qui se tenait toujours de façon impeccablement droite. Dans l'encadrement de la porte, elle salua le précepteur d'un hochement sec de la tête, avant de reporter son attention sur la petite fille qui s'était sagement levée à son entrée. Elle l'inspecta d'un bref coup d'oeil appréciateur: cheveux blonds parfaitement bouclés en de jolies anglaises, le maintien impeccable, une peau parfaite de porcelaine … Elle ne le disait jamais, mais elle était très fière du travail qu'elle avait accompli avec la jeune Donovan. Plus petite, elle était beaucoup plus récalcitrante à bien se conduire, mais, actuellement, elle s'était pliée en toute bonne foi à son enseignement. Oh, bien sûr, il lui arrivait de faire de menues bêtises, surtout quand elle retrouvait son cousin, Maxwell, mais il n'en restait pas moins qu'elle assumait toujours ses bêtises avec le plus grand sérieux, comme une parfaite petite lady. Elle allait devenir une grande dame du monde, comme sa mère, à n'en point douter. En attendant, il fallait faire en sorte qu'elle reste dans le droit chemin.

Votre mère vous fait demander.
Bien Miss. Monsieur ?
Nous reprendrons cette leçon demain Miss. En attendant, continuez d'étudier cette oeuvre de Shakespeare.
Bien Monsieur.

Elle fit une petite révérence, attrapant les deux pans de sa petite robe blanche, puis se dirigea vers la sortie. Elle attendit d'être sortie du champ de vision de sa nourrice pour plisser son petit nez. Que pouvait bien lui vouloir sa mère pour la tirer d'une de ses leçons, auxquelles elle tenait tant, voulant que sa fille soit cultivée et pleine de ressources pour briller en société ? Cela devait être fort urgent, et cela piquait sa curiosité. Car si elle se montrait docile, il n'en restait pas moins que, comme sa nourrice l'avait dit, elle aimait dépasser les limites. Mais elle avait rapidement compris qu'en réalité, il valait mieux montrer que l'on respectait l'autorité et qu'on était sage comme une image pour pouvoir être plus facilement pardonnée. Et même. Elle n'était pas une de ces filles Guller qui apparaissaient toujours échevelées en public et qui se faisaient réprimander par leurs parents à tout bout de champ. L'art était de parvenir à trouver le juste milieu, voilà tout. Aussi, même si elle avait une folle envie de dévaler les marches de leur demeure quatre à quatre, elle se força à adopter une allure mesurée, jusque dans le petit salon, où sa mère était en train de boire le thé avec Mrs Thermps, une de ses plus grandes amies, et surtout, femme d'un futur potentiel associé de son père. (Oui, la petite avait les oreilles qui traînaient partout et aimait à se tenir au courant de tout ce qui se produisait dans sa maison). Elle attendit poliment qu'elles notent sa présence sur le pas de la porte. Elle en profita pour admirer sa mère. Elle était magnifique. Tout le monde disait qu'elle lui ressemblait trait pour trait. Et c'était une source de fierté pour son père, qui ne cessait de dire que les deux plus belles femmes de la Terre étaient siennes. Il était vrai que la silhouette de sa mère attirait tous les regards, ainsi que son maintien, sa prestance, et surtout, ses extraordinaires yeux gris dont sa fille avait hérité. Yeux qu'elle leva finalement pour se rendre compte qu'une petite souris les écoutait :

Ah, Christina chérie, entre donc.
Mrs Thermps. Vous m'avez fait demander, mère ?
Oui, tout à fait …
Je vais vous laisser discuter entre vous.

Elle se leva, et sortit tout simplement, déposant un baiser poudré et parfumé sur sa joue. Sur un geste de sa mère, Christina vint s'asseoir sur le fauteuil que la visiteuse venait de laisser libre. Croisant les chevilles et les mains sur sa jupe, elle attendit que sa mère veuille bien lui dire ce qui se passait. Et à l'air qu'elle abordait, c'était sérieux. Finalement, elle se décida.

Darling, je viens d'avoir une longue discussion avec Mrs Thermps. Et il se trouve que son mari va accepter la fusion avec l'entreprise de ton père.
Ce sont de très bonnes nouvelles, mère.

Elle avait prononcé ces paroles d'un ton mesuré. C'était une excellente chose pour sa famille, elle le savait, cependant, l'air quelque peu grave et solennel de sa mère lui fit un peu peur.

Exactement. Et, pour sceller cette alliance de façon plus symbolique et forte, afin de lier nos deux familles … nous avons convenu qu'il serait judicieux que leur fils, Bastian, et toi, fassiez plus ample connaissance et vous rapprochiez.
Mère … J'ai peur de ne pas comprendre.
Je crois au contraire que tu comprends très bien, Christina. Tu es peut-être une enfant, mais tu raisonnes déjà en adulte.

Elle avait raison. Et effectivement, la petite fille avait très bien compris ce que sa mère voulait dire. Une alliance, le mot n'avait pas été choisi par hasard. Bastian … Christina le voyait à l'occasion, au parc, ou pendant les dîners de leurs parents, et elle n'en avait qu'une piètre opinion. Bien trop gamin, et absolument pas propre sur lui. Elle dut prendre sur elle pour ne pas montrer tout le dégoût que celui-ci lui inspirait. Cependant, au final, ce fut trop, et elle se permit:

Mais Mère … Bastian est … tout sauf un gentleman. Je ne suis pas sûre que cette union serait favorable à l'image de notre famille …

Elle avait pesé chacun de ses mots, mais ses mains, crispées sur sa petite robe, elles, n'avaient rien de mesuré. Cette pensée l'indisposait profondément. Sa mère serra les lèvres avant de lui répondre.

Il n'a que neuf ans. D'ici une dizaine d'années, il aura sans doute changé.
Et s'il ne change pas ? Mère … Ceci est injuste.
Christina …

Sa mère soupira, et s'éventa avec le livre qu'elle avait posé à côté d'elle.

Il est temps que j'ai une conversation sérieuse avec toi.

La petite fille n'aimait pas vraiment le tour que prenait les choses. C'était comme si de toute façon, elle n'avait pas le choix, et c'était certainement le cas.

On ne se marie pas par amour, quoi qu'en disent les auteurs que ton précepteur te fait étudier. Il faut penser à ta famille, à ton rang.
Tu veux dire que … Père et vous …
Père et vous quoi ?

La voix provenant de l'embrasure de la porte la fit sursauter. C'était son père, bien évidemment. Un homme de belle stature, avec une figure qui inspirait à la fois confiance et respect. Sa mère se leva, coupant court à la conversation.

… sommes fiers d'avoir une fille aussi convenable et compréhensible.


Et ils n'en démordirent pas, et Christina grandit avec cette frustration, de savoir son futur tout tracé. Elle, ce qu'elle voulait, c'était prendre plus de leçons, devenir une femme du monde, mystérieuse, élégante, que les gentilshommes s'arracheraient, jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse, vous savez, le grand, le merveilleux amour. Elle put faire ce qu'elle voulait, mais il n'était pas question d'un autre son de cloche. Même en montrant, chose qui était véridique, à sa mère, à quel point son promis est répugnant, malappris etc. Personne n'en démordit.
 
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>> Comment avez vous connu le forum ?  On m'y a traînééééééééééée par la peau des fesses ^^ Nooooon disons qu'on me l'a très chaleureusement recommandé
 
>> Une question ?  Je succombe au DC tout de suite ou dans deux mois ? ^^