The Dark Side Of The Moon
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Forum RPG sur l'univers sombre des vampires contre les lycans
 
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 Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]

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Yeva Ivrianovna

Yeva Ivrianovna


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Date d'inscription : 30/10/2010

Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Empty
MessageSujet: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeSam 30 Oct - 21:32

Fiche signalétique
>> Nom : Ivrianovna

>> Prénom(s) : Yeva ou Everleigh

>> Surnom(s) : Yeva, Ever, La sanglante

>> Age : 640 ans

>> Age avant l'étreinte : 20 ans

>> Pouvoirs : Cognition: Everleigh peut voir le passé, le présent et le futur avec une acuité particulière. Elle s'en sert notamment pour se déplacer et 'voir' autour d'elle et compenser ainsi sa cécité.

>> Rang : Vampire
Fiche descriptive


>> Caractère :
Autrefois, Everleigh était une jeune fille calme et douce. Elle ne s'énervait pas, ne levait jamais le ton. Elle était attentive à tout ce qui se disait, se passait autour d'elle. Elle n'aimait pas les conflits. Elle n'aimait pas quand les gens étaient en peine. Naïve, elle voulait croire que le meilleur se cachait en chaque personne. Elle faisait toujours attention de ne vexer personne. Elle ne jugeait pas selon les apparences et était très tactile. Et pour cause, elle était aveugle. Pour autant, elle l'a toujours bien vécu. N'a jamais crié à l'injustice. Ne s'en est jamais prise à Dieu. Au contraire. Elle estimait que c'était une épreuve venue des cieux pour juger de la pureté de son coeur. Croyante et très pratiquante, elle était très pieuse.

Mais cela a changé du tout au tout lorsqu'elle a eu 20 ans.

Devenue vampire, la jeune femme a compris qu'aucune règle ne pourrait l'arrêter. Certes, au départ elle en a voulu à Dieu qu'elle a renié, puisque tout ce qui était religieux lui était dangereux. De douce et sage, elle est devenue sauvage, sanglante. Elle ne supportait pas qu'on lui refuse quoi que ce soit. Elle s'est transformée en véritable furie. Cela, les premières années de sa nouvelle vie. Elle en voulait à cette jeune métisse de lui avoir fait subir ça. De l'avoir privée de ses repères, de sa vie. Pourtant, rapidement, elle s'est à nouveau assagi. Elle a cessé d'attaquer à tout va. Plus réfléchie, elle a commencé à devenir calculatrice, à observer avant d'agir. A tout mesurer, planifier. Elle est devenue redoutable, implacable. Pour autant, sa créatrice n'en avait pas moins une bonne influence sur elle, lui permettant de décompresser et de se créer un côté insouciant, serein. Tant qu'elle était avec Sofy, rien ne pouvait aller mal. Et elle le savait. Everleigh a appris de nombreuses choses au cours des siècles. Elle possède d'ailleurs un instinct de conservation particulièrement élevé. Elle est même devenue polyglotte, et parle couramment et sans accent : russe, anglais, français, italien, espagnol, allemand.

Elle aime voyager et ne supporte pas de rester plus d'une dizaine d'années au même endroit.

Ever aime jouer avec ses proies. C'est un fait. Au jeu du chat et de la souris, elle est très forte. Elle aime également particulièrement les jeux de l'amour, avec les hommes comme avec Sofy. Car les autres femmes ne l'intéressent pas. Sauf pour leur sang légèrement plus sucré que celui des hommes, plus âcre.

Elle n'éprouve jamais de pitié pour ses proies et les achève en règle générale. De même ne supporte-elle pas les lycans, même s'il y en a un qu'elle est bien incapable de tuer et elle se maudit d'ailleurs pour cette faiblesse qui la pousse à se retrouver au lit avec lui dès qu'ils se croisent, après un combat au cours duquel, l'âge aidant, elle a souvent le dessus.

Il y a cependant une chose qu'elle regrette plus que tout au monde : n'avoir jamais vu un lever ou un coucher de soleil. Lorsqu'elle était en vie, au moins, elle pouvait sentir le soleil sur sa peau et s'en délecter. Mais depuis qu'elle est devenue vampire, ce même plaisir lui est interdit. Voilà bien une chose qu'elle ne pardonnera pas à Sofy. Même si, aujourd'hui, elle peut les voir par procuration grâce à ses visions, il lui manque malgré tout la chaleur sur sa peau.

Car elle est également rancunière et n'aime pas que les choses se refusent à elle. Ce qu'elle veut, elle se donne les moyens de l'obtenir. Elle est très peu patiente et également particulièrement impulsive pour certaines facettes de sa vie de tous les jours. Ainsi, si elle calcule tout ce qui concerne l'art de la chasse, pour ses relations avec les autres, c'est l'impulsivité qui prime.



>> Description Physique : On pourrait faire très court : un corps parfait, des petits seins fermes, un ventre plat, des petites fesses rebondies, des jambes parfaitement fuselées, de longs cheveux bruns soyeux, des yeux noisette perçants, mais cela serait passer à côté de ces milliers de petits détails si importants...

Ainsi, Yeva n'est pas excessivement grande : 1m63. Elle est également svelte et légère : 50kg toute mouillée. Sa poitrine est petite et ferme. C'est bien là la seule chose qu'elle peut reprocher à son physique. Ses jambes, fines, bien dessinées, au galbe parfait, sont musclées et faites pour courir. Même si elle ne fait que peu de sport. Son ventre est plat. Pas une seule once de graisse ne vient offrir une quelconque disgrâce à ce physique avantageux. Ses fesses sont petites et fermes. Le creux de ses reins est parfaitement dessiné et auréolé d'un tatouage tribal somme toute assez simple. Toutefois, le haut de son dos est lacéré d'une grande brûlure, plus profonde à certains endroit. On peut également noter, en haut de son dos entre son épaule gauche et sa colonne vertébrale la trace d'un marquage ((lien)) aux initiales P et M.

Ses cheveux sont moyennement longs et tombent en souples cascades. A l'heure actuelle, en tout cas, car notre vampire aime bien changer de coupe. Elle a déjà arboré pendant un temps la coupe boule à zéro, mais elle a rapidement laissé repousser cette source de vanité qu'est la chevelure d'une femme. Ses mèches bouclées au naturel encadrent un visage fin. Sa peau est très blanche. Trop blanche ? Elle est vampire que diantre ! Ne lui demandez pas d'être aussi bronzée qu'une femme qui passe son temps à se dorer la pilule ! Ses yeux noisette perçants sont particulièrement envoutants. Bien qu'aveugles, ils vous donnent l'impression de se plonger au plus profond de son être. Nul ne sait ce que ses yeux morts peuvent voir, peuvent ressentir. Toujours est-il qu'elle ne les a jamais cachés. Ils sont fixes et ne papillonnent pas d'un sens à l'autre. A la voir, difficile de la croire aveugle, et pourtant . Ses lèvres pleines invitent au péché, à la luxure, notamment grâce à leur couleur sang.



Dernière édition par Yeva Ivrianovna le Mar 2 Nov - 17:53, édité 6 fois
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Yeva Ivrianovna

Yeva Ivrianovna


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MessageSujet: Re: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeSam 30 Oct - 21:32

Histoire

>> Origines :
"Je suis née voilà bien longtemps maintenant, en Moscovie. C'était une époque terrible..."

Naître en 1370 n'est déjà pas une chose aisée. Les techniques d'accouchement sont archaïques. La femme est accroupie et pousse pour éjecter l'enfant de son corps, comme si... Bref, je ne vous ferai pas de dessin. Il n'y a pas de soins apportés à la mère qui a une chance sur deux d'y rester, de faire une hémorragie sévère. Mais rien n'est sûr et certain non plus pour le bébé. Les enfants, à cette époque ont toutes les chances de périr au cours de leur première année de vie. Il est extrêmement dur de les soigner. Les bébés sont baptisés juste après leur naissance pour ne pas aller en enfer s'il vient à mourir. Pourquoi l'enfer alors qu'il vient tout juste de naître et est innocent? Parce qu'il serait coupable des péchés de ses parents.

Mais naître en plein coeur de l'hiver, c'est encore plus dur. Il n'y a, à cette époque, pas de chauffage central. Pour avoir chaud l'hiver, il n'y a que peu de solutions. Surtout en Russie. Les hivers y sont froids, rigoureux, enneigés. On est souvent coincé là où on se trouve pendant des mois. Il faut avoir fait provision de bois, de nourriture. Ce qu'il faut pour l'hiver. Toutefois, si l'on a la chance de vivre en ville, à Moscou, on dispose de davantage de libertés à ce niveau là. Surtout lorsqu'on est un riche marchand. On possède alors suffisamment de fourrures pour avoir chaud, de bois pour l'hiver, de quoi acheter toute la nourriture nécessaire et, surtout, la possibilité de faire venir une accoucheuse pour s'assurer que tout se passe bien.

"Je suis née le 11 janvier 1370."

Cet hiver là est particulièrement rude. Les températures atteignent, voire même dépassent les -30°C. La fin de grossesse est particulièrement difficile pour cette femme qui a pourtant déjà mis au monde cinq enfants: un garçon et quatre filles. Le maître de famille espère vivement que ce sera un garçon. Quatre dots à donner, c'est déjà suffisant comme ça.

L'accoucheuse est arrivé la veille au soir. Mais il est clair que la naissance sera difficile. Le 11 janvier, vers 16h, le travail étant particulièrement long et éprouvant, plus de 24 heures, elle résout de faire allonger la future mère. Il s'avère, d'ailleurs, que le bébé se présente mal: par le siège. La future mère hurle de douleur à tel point que l'accoucheuse doit mettre sa main pour voir ce qu'il se passe. et replacer le bébé. Elle sait que ça va mal se passer pour la mère qui est très pâle depuis plusieurs heures. Mais elle va essayer de sauver la mère et l'enfant. Parce que c'est son travail. Mais la mère s'essouffle. Elle est obligée d'appuyer sur le ventre de cette femme sans forces pour faire sortir le bébé retourné. La mère a perdu beaucoup de sang. Trop de sang et, alors que le bébé pousse son premier cri, elle rend son dernier râle sans avoir tenu une seule fois l'enfant dans ses bras.

Enfant qui s'avère être une cinquième fille, au grand dam du maître de famille. Il la confie aussitôt à une nourrice. Il ne veut pas s'occuper d'elle. Tout juste lui donnera-t-il un nom: Yeva.

>> Enfance :
"Comment mener une vie saine lorsqu'on est aveugle à cette époque?"

C'est difficile. Horriblement difficile. Il faut bien le reconnaître. C'est même, presque, impossible. C'est un handicap insurmontable. C'est le genre de handicap qui dérange qui met mal à l'aise. A l'époque, on croit même plus ou moins que c'est contagieux. Aussi, dès la révélation, son frère et ses soeurs ont-ils commencé à l'éviter. Déjà avant, ils l'approchaient peu, considérant que c'était de sa faute ce qui était arrivé à leur mère. Mais là...

C'est la nourrice qui s'est rendue compte de la cécité de la petite Yeva. Un jour qu'elle joue avec la petite et son hochet. Le regard de l'enfant reste fixe, ou suit les sons. Elle a immédiatement appelé le patriarche qui a retourné une gifle monumentale à la nourrice. A cette époque, le maître a tous les droits. Même celui de maltraiter ses serviteurs. Et c'est ce qu'il fait. Il ne peut pas s'en prendre directement à l'enfant, alors il s'en prend à la nourrice.

La petite Yeva grandit dans la solitude. Elle est sage. Elle a toujours fait ses nuits, comme si elle était consciente de ne pas avoir sa place dans la maisonnée. Elle parle peu. Seulement avec sa nourrice. A table, elle ne joue pas avec la nourriture. Elle se guide à l'oreille, tâtonne un peu pour trouver son chemin dans la maison sans se faire mal. Ses premières années, elle les a passé dans les bras de sa nourrice ou couverte de bleus tant elle se cognait partout. Elle a fini par raser les murs, ses soeurs s'amusant à laisser trainer des choses partout pour qu'elle se blesse. Mais un jour, tout va changer.

"J'ai eu un chien, lorsque j'étais enfant."

Elle a cinq ans lorsque sa vie change. C'est l'été, et elle profite de la chaleur du soleil sur sa peau. Le monde, elle le voit en noir, ou en lumière. Elle ne voit rien d'autre. Mais elle sent la chaleur du soleil sur sa peau. Elle sent l'odeur de l'herbe, de la terre, les odeurs des commerces, des hommes. Elle est dans le petit jardin devant la maison. Celui qui donne sur la rue. Elle laisse ses mains glisser dans l'herbe et, tout à coup, ses doigts touchent une chose humide qui se poursuit par des poils et une tête, et des oreilles dressées. Elle met les deux mains pour savoir ce que c'est. Sa nourrice lui a expliqué certaines choses, déjà. Mais pour elle, "chien" n'est qu'un concept. Ca n'a pas de réalité. Elle sait qu'elle est humaine. Qu'elle est fille. Elle sait que, quand elle sera grande, elle sera comme sa nourrice. Mais elle ne sait pas comment c'est, un homme. Elle sait que ça a une voix grave, mais physiquement? C'est comment? Son père ne l'a jamais réconfortée lorsqu'elle avait des cauchemars. Son frère ne l'approche pas. Mais là, ce qu'elle touche, ce n'est pas humain. Un humain, ça marche sur deux pieds. Pas à quatre pattes. D'ailleurs, un humain, ça ne vous lèche pas le visage comme ça.

La petite fille, surprise, éclate de rire. C'est la première fois qu'elle rigole en cinq ans. L'animal lui répond par un "ouaf! ouaf!" qui veut tout dire sur ce qu'il est. Elle sent le déplacement de l'air provoqué par sa queue et le grattouille derrière les oreilles. Son père la surprend le soir, allongée dans l'herbe la tête sur le poitrail de cet énorme chien-loup qui aurait pu la manger. Si l'animal commence par grogner à l'approche de l'homme, il ne fait cependant pas un geste. Et, pour la première fois, le paternel s'adresse à sa benjamine.

"C'est quoi, ça?"
"Ca? C'est un chien, père. Il est gentil. C'est mon ami..."


Il regarde l'animal qui couve sa fille avec un regard bienveillant, hésite un instant puis secoue la tête. Il n'est pas très chaud à l'idée d'avoir cet animal chez lui. Mais il faut voir le bon côté des choses. Il n'aura plus besoin de la nourrice pour s'occuper de l'enfant. Il ne tarde pas à rentrer dans la maison, exigeant que sa fille et son nouvel ami fassent de même. C'est ainsi que la petite, la main sur l'échine du chien-loup découvre la liberté. Enfin libre d'aller et venir, l'animal assure sa sécurité, empêchant quiconque de trop l'approcher et lui évite tout danger de se blesser. Il devient son meilleur ami. Et seul ami, il faut bien l'avouer.

"Mais toutes les bonnes choses ont une fin..."

Elle a dix ans lorsque l'animal meurt, empoisonné par son frère. Yeva est inconsollable. Père ne tarde pas à comprendre l'origine des pleurs de la fillette qu'il commence, finalement, à aimer. L'enfant est tranquille, douce et prévenante. La voir pleurer n'est pas normal. Devant le cadavre du chien, il reste d'abord interloqué. Mais il est rapidement visible que l'animal a mangé de l'amanite tue-loup. Et le regard jubilatoire de son ainé rend la chose très claire. Evgeni, ce jour-là, se prendra une raclée mémorable, dont il gardera les traces au dos toute sa vie, ainsi qu'une rancoeur à l'encontre de sa petite soeur qui ne passera jamais. Il se jure de faire de sa vie un enfer, mais ne tente rien contre le nouveau chien de sa soeur. Celui-ci est encore plus massif que l'ancien. Il en a peur. D'autant que l'animal sent tout de suite les intentions du jeune homme qui partira rapidement à l'armée pour voir son caractère être forgé. Deux des grandes soeurs de la petite sont mariées à de riches partenaires commerciaux de leur père de plus en plus absent pour le commerce.

Yeva se rapproche alors de ses deux autres soeurs, de treize et quinze ans. La nourrice n'est plus là depuis longtemps. Yeva a 11 ans et découvre enfin ce que sont les relations sororales. Elle se sent moins seule. Cela n'empêche pas Katherina la plus âgée des deux de faire des mauvaises blagues à la jeune aveugle. Ainsi, un jour, elle lui coupe les cheveux, pratiquement à ras. Obligeant la petite à porter un bonnet pendant des mois pour cacher l'horreur. Là aussi, père sera furieux. Mais l'enfant déclarera que c'était elle qui avait demandé à sa soeur de les lui couper, et que ce n'était pas la faute de celle-ci si c'était mal fait. Elle prétextera qu'elle avait commencé à le faire seule, mais n'y arrivant pas, sa soeur avait pris le relais, essayant de rattraper les ratés de la petite, jusqu'à obtenir une coupe horriblement courte, puisqu'il faudra faire appel au barbier pour finir de raser la tête de l'enfant afin de permettre une repousse uniforme.

Bluffées qu'elle ne dise pas la vérité, ses deux soeurs changent d'avis à propos de Yeva et finissent, de fait, par la considérer réellement comme l'une des leurs, allant jusqu'à la protégée lorsqu'Evgeni, âgé de dix ans de plus que la petite la menace dans le dos de leur père.


Dernière édition par Yeva Ivrianovna le Mar 2 Nov - 15:07, édité 5 fois
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Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Empty
MessageSujet: Re: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeSam 30 Oct - 21:33

Histoire

>> Adolescence :
"L'adolescence, ça change tout une vie"

Son adolescence, elle la traverse comme l'on traverserait un voile. Elle sent les changements dans son corps. Ne pouvant pas voir ce qu'il lui arrive, elle ne peut s'empêcher de toucher son corps. "Est-ce ça, la poitrine dont m'avait parlé Nourrice?" , "C'est quoi ce liquide chaud entre mes jambes?" , "Pourquoi j'ai si mal au ventre? Comme si j'allais mourir?"

Sans une mère, sans une nourrice, difficile d'obtenir les réponses à ses questions. La jeune fille a 15 ans. Katherina est mariée depuis un an, et Maria est promise à un homme qui lui fait la cour tous les jours, jetant parfois néanmoins un petit regard gourmand à la benjamine. Mais seulement lorsque Maria n'est pas là. Et il est toujours rappelé à l'ordre par le chien-loup de la jeune femme. Jusque là, il n'a pas pu l'approcher. Mais un jour, il y parvient. Yeva a fait sortir l'animal car il voulait faire ses besoins et est retournée prudemment jusqu'au fauteuil à bascule qu'elle affectionne tant. Piotr fait alors son approche. Si Yeva l'entend s'approcher, elle ne s'inquiète pas outre mesure et commence à discuter simplement avec lui. Elle est brusquement interrompue lorsqu'il plaque violemment ses lèvres contre les siennes. Elle se débat, lui frappe la poitrine, mais rien n'y fait. Il la soulève du fauteuil comme une plume et l'allonge au sol, remontant vivement les pans de sa robe avant de dégager son membre dur.

"Tu es une femme, je vois..." commente-il alors.

Sa main caresse la toison brune de la jeune femme dont les yeux aveugles roulent dans leurs orbites. Elle se débat, et tremble sous le contact de la main de l'homme qui force son intimité. Il garde une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Elle essaye de le mordre mais n'y parvient pas. D'un seul coup, il s'enfonce en elle. Violemment, fortement et râle de plaisir. La jeune aveugle pleure, manquant de s'étrangler dans ses sanglots. Elle a cessé de bouger. Se débattre lui fait mal. Elle n'aime pas ce contact. Elle le déteste. Elle appelle Dieu, lui demande pourquoi il lui fait subir ça, mais personne ne lui répond. Enfin, il se libère en elle et s'affale sur le corps de la jeune femme. Sa main libre vient lui meurtrir la poitrine. Signe que son calvaire n'est pas terminé. Il sort un instant, enlève sa veste et la fourre dans la bouche de la jeune femme pour l'empêcher de crier et avoir les deux mains libres. Et il remet ça. Il sait que sa fiancée ne reviendra pas avant le soir, tout comme le père des jeunes femmes. Et il compte bien en profiter. Le chien, dehors, gratte à la porte et passe son temps à se jeter sur celle-ci. Il sent que quelque chose ne se passe pas bien. Piotr grogne. Ce chien, il le veut mort, ou silencieux. Il attrape le tison de la cheminée et, son arme ardente dressée entrouvre la porte. L'animal veut se jeter dans l'embrasure. Seule sa tête, la gueule ouverte passe et l'homme y enfonce le tison. Aussitôt, l'animal recule, blessé. L'humain a gagné. Il referme la porte à clé et revient vers sa victime sans forces qui sanglote doucement, s'est recroquevillée contre un mur et a enlevé le tissu de sa bouche. Il a toujours le tison en main. Il le regarde, regarde l'adolescente et un sourire se dessine sur son visage.

"Que... Que lui avez-vous fait?" demande-t-elle en levant la tête en direction du bruit des pas.
"Je l'ai rendu... Silencieux..."

La jeune fille a un hoquet de frayeur et porte ses mains à sa bouche alors qu'il se penche et l'attrape par les cheveux pour la redresser. Il passe le tison à une certaine distance du visage de l'adolescente. Suffisamment près pour qu'elle sente sa chaleur, suffisamment loin pour ne pas abîmer son joli minois. Il veut la faire sienne. La posséder encore et encore. Sa promise ne l'intéresse pas. C'est cette fille qu'il veut. Il la plaque contre le mur et frotte son corps au sien. Mais quelque chose le gène. Il se recule.

"Déshabille-toi. Tout de suite..."

Sentant le tison à hauteur de son visage, Yeva obéit. Elle n'a pas le choix. Elle ne veut pas mourir. Elle tend l'oreille aux bruits extérieurs. Mais elle sait que personne ne viendra avant plusieurs heures. Elle sait, aussi, qu'elle ne pourra rien dire de ce qu'il se sera passé ici. Elle sera considérée coupable, de toute façon. Et puis... Qui voudrait épouser une femme aveugle depuis sa naissance? Elle procède donc et laisse tomber ses vêtements au sol, cachant pudiquement son intimité violée et sa poitrine derrière ses mains. L'homme la retourne brutalement et lui malaxe les fesses d'une main avant d'appliquer le tison en travers du dos de l'adolescente qui hurle. Il le jette ensuite dans le feu pour avoir les deux mains libre et l'attrape à nouveau par les cheveux alors que sa deuxième main se plaque sur le ventre de Yeva pour l'attirer à lui. Il la pénètre à nouveau brutalement et lui glisse à l'oreille:

"La marque que je viens d'apposer sur ton dos signifie que tu m'appartiens. Si tu répètes à quiconque ce que nous venons de faire, ce ne sera pas grand chose face à ce que tu subiras. J'épouserai ta soeur, mais c'est toi que je possèderai..."

La messe est dite. Après avoir joui à nouveau, il se rhabille et sort en claquant la porte, laissant une jeune fille éplorée et blessée. Il laisse la porte ouverte. Que le chien revienne s'il l'ose. Il n'osera de toute façon plus approcher de Piotr.

Yeva se rhabille fébrilement. Son dos lui fait mal. Mais elle ne peut pas laisser sa blessure apparente. Que faire? Elle n'en a pas la moindre idée. Elle est obligée d'attendre.


Dernière édition par Yeva Ivrianovna le Mar 2 Nov - 15:03, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeSam 30 Oct - 21:33

Histoire

>> Age adulte :
"Je ne souhaite à personne de devenir femme comme je le suis devenue"

Le calvaire de Yeva dure cinq ans. Cinq longues années pendant lesquelles elle doit supporter le corps de cet homme foulant le sien, prenant le sien comme s'il lui appartenait. Le chien a fini par revenir, à l'époque. Elle est restée trois longues semaines dehors pratiquement en permanence à l'appeler, à l'attendre. Il faut d'ailleurs avouer que c'est dehors, le vent soufflant dans ses vêtements qu'elle se sent le mieux. Elle n'a pas pu nettoyer sa blessure et ne veut même pas savoir de quoi elle a l'air. Elle a peur de voir le résultat et maudit le responsable en permanence. Sans doute gardera-t-elle une horrible cicatrice à vie. Elle n'en doute pas le moins du monde.

Le chien est revenu, donc, et, s'il grogne sourdement en présence de celui qui est responsable de ses malheurs et de ceux de sa maîtresse, il n'approche cependant pas. Une fois lui a suffi. Pourtant, de nombreuses fois, il manque de bondir. De sauter dans le dos de ce monstre lorsqu'il prend Yeva de force. Lorsqu'il la plaque contre le mur la tournant contre celui-ci, le tison dans la main pour y faire, à nouveau, ce qu'il appelle une marque d'appartenance. Jamais aussi grosse que la première. Et toujours sur la première. Toujours lorsque le père de Yeva est absent. Le père de Yeva a d'ailleurs toute confiance en son gendre et lui demande souvent de veiller sur la benjamine lorsqu'il s'absente. Yeva est alors condamnée à passer des semaines chez sa soeur. Dès que celle-ci s'absente, elle est assaillie par son beau frère. Elle tente bien de convaincre sa soeur de rester avec elle, ou de l'emmener avec elle. Mais ce n'est jamais possible.

Yeva reconnait toujours très facilement le pas, l'odeur de Piotr. Elle se blottit alors la tête contre l'échine de son chien. Mais jamais elle ne peut lui échapper. C'est son calvaire. C'est son malheur.

Un jour, quatre ans après la première fois, elle s'est débattue un peu plus fort et l'a frappé au visage avec une cruche. La réaction ne s'est pas faite attendre. Piotr l'a plaquée à plat ventre sur le sol, juste à côté de la cheminée. A nouveau, il a pris le tisonnier. Mais un spécial. Du genre de ceux que l'on utilise pour tatouer les animaux. Sauf que le marquage est celui des initiales de Piotr:

"N'oublie jamais que tu es MA propriété, pétasse!" crache-t-il à l'oreille de la jeune fille avant d'appliquer le tison brûlant en haut de son dos, entre l'épaule gauche et la colonne vertébrale.

La jeune femme hurle littéralement. Mais personne ne l'entend. Ou du moins, personne ne réagit. Le chien lui, a été enfermé dehors comme à chaque fois que Yeva doit venir ici.

"Un jour, tu crèveras de ma propre main, ordure!" balance la jeune femme avec hargne, la tête conter le sol lorsque son hurlement se tait.

Oui. Un jour, elle se vengera. Mais quand?

>> Etreinte :
"Je traversais la vie sans aucun but."

Sa vie qui ne menait à rien, sa vie qui n'était que souffrance et ombre et lumière, Elle ne voit rien. Mais elle le sait, sa vie sera toujours ainsi. Elle ne peut que l'endurer. Comme elle ne peut qu'endurer ce que lui fait subir son beau frère. Aujourd'hui, pourtant, elle est tranquille. Il est en déplacement avec son père et sa soeur. Ils ne reviendront que le lendemain. Tant mieux. Yeva se sent revivre. Elle a l'impression d'être libre. Ce matin, quand son père est parti, elle a sauté du lit et a fait une petite danse un brin ridicule avant de cogner contre son lit et de retomber dessus. Elle éclate de rire pour la première fois depuis des années. Elle sait qu'elle va avoir droit à un peu de tranquillité. Et elle est bien décidée à en profiter.

Rapidement, la jeune femme se lève et prend un petit pain que son père a ramené avant de partir. Elle s'habille ensuite et sort avec Wolf, son chien. Elle a la main simplement posée sur l'échine de l'animal. Cela lui suffit pour le contrôler. Le soleil n'est pas encore levé. C'est l'hiver. Elle a 20 ans aujourd'hui. Son père l'a oublié, mais ce n'est pas grave. En fait, c'est même son plus bel anniversaire depuis des années. Elle sent la neige tomber sur son visage. Elle marche le nez levé, les yeux fermés. Pour ce que ça change de toute façon...

Mais, tout à coup, elle se retrouve par terre. Elle n'a rien vu venir. Wolf non plus, d'ailleurs. Il n'en a pas eu le temps. Le chien-loup se dégage et se met à grogner. Il ne bougera pas sans sa maîtresse, et sa maîtresse est coincée sous cette jeune fille qui se relève.

"Excusez-moi, je ne vous avais pas vue." dit la jeune fille en se redressant et en donnant la main à Yeva pour qu'elle fasse de même.

Sa main est froide, mais après tout, on est en hiver. La jeune russe ne s'inquiète pas. Elle sent, pourtant, à travers ce contact que la jeune fille tremble. De froid? De peur?

"Vous avez l'air d'avoir froid! Venez vous réchauffer chez moi..."

L'occasion est trop belle pour la fille qui suit Yeva en gardant sa main dans la sienne. Elle n'a même pas eu besoin d'utiliser son charme vampirique sur cette jeune femme qu'elle sent, pourtant, à fleur de peau. Mais Yeva n'est pas inquiète. C'est une jeune fille qu'elle aide. Wolf continue à grogner, mais il marche à ses côtés. Elles arrivent bientôt au domicile que la jeune femme occupe avec son père. Elle prépare une boissone chaude pour l'invitée, se guidant au son. Celle-ci la regarde faire. Ce n'est que lorsque Yeva a posé deux grandes tasses fumantes sur la table que son invitée reprend la parole.

"Vous êtes aveugle?"
"Oui. De naissance."


En parler ne pose pas de problème à Yeva. Elle n'a jamais connu autre chose. Elle se rapproche de celle qui l'a fait tomber et pose les mains sur son visage. Sa peau est douce, ses cheveux sont soyeux. La tête penchée sur le côté, elle essaye de deviner d'où cette fille est originaire. Son accent n'est pas d'ici. Mais ce que Yeva ne sait pas c'est ce qu'est vraiment cette fille dont elle ignore tout, jusqu'au nom. Celle-ci ne tardera pas à se jeter sur elle, sous les aboiements et les grognements du chien loup qui ne peut rien faire. Il n'a pas oublié ce que lui a imposé le beau-frère de la jeune femme.

Yeva pousse un grand hurlement lorsque les canines de Sofy se plantent dans sa gorge blanche. Mais rapidement, l'endorphine est délivrée par le système de la vampire et le plaisir prend le pas sur la douleur. La vampire la videra pratiquement de son sang avant de la forcer à boire le sien.

"Sois ma compagne, mon amie, ma soeur, ma protectrice. Je ne te laisserai jamais tomber..." prononce la vampire en embrassant le front de sa victime. "Tu auras la vie et la jeunesse éternelle. Tu découvriras mille et un plaisirs. Plus rien ne te sera interdit."

Yeva prend le sang qui lui est offert. De toute façon, elle n'a pas réellement le choix. Elle deviendra une fille de l'ombre.


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MessageSujet: Re: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeSam 30 Oct - 21:34

Histoire

>> Non-vie :
"La mort est le début d'une nouvelle vie."

Passé le premier choc de sentir son coeur s'arrêter de battre alors que l'on continue à respirer, sans pour autant en avoir besoin, l'on se rend compte que l'on est différent. On se sent fort, puissant, les sens sont décuplés. Tous? Théoriquement, oui. Mais pas pour Yeva. Il lui manque toujours un sens. Le seul, l'unique: la vue. Ses autres sens, qui lorsqu'elle était humaine étaient plus développés que ceux d'un humain le sont aujourd'hui davantage que ceux d'un vampire. Son ouïe, son odorat, son sens du goût et surtout du toucher sont sans commune mesure. A tel point qu'il lui est difficile de résister à l'odeur du sang. A tel point qu'elle l'entend parfois pulser à travers les veines de ses futures victimes.

Et les sentiments, aussi... Ce n'est pas parce qu'un coeur est mort qu'il cesse de ressentir, bien au contraire. Tout ce que ressent Yeva est démultiplié. Sa rage contre les hommes la pousse à les tuer sauvagement. Elle ne fait pas dans la dentelle. Au départ, même sa créatrice ne sait plus comment la prendre. Sofy doit-elle tuer celle qu'elle a pourtant créé pour la protéger? Elle reste attentiste, se contentant de l'observer. Elle sait que cette rage, cette folie lui passeront avec le temps. Mais quand? Et pourquoi faut-il que la jeune aveugle soit privée de la vue? Elle avait espéré que Yeva trouverait la vue, mais non. Il n'y a qu'un seul être vivant qui parvient à l'approcher quand elle rentre dans ses crises de rage, de folie. Le seul qui sembla à l'abri: Wolf, le chien-loup de la jeune femme. C'est auprès de lui que la nouvelle vampire trouve un apaisement. Mais l'animal se fait vieux, elle le sait. Comme elle sait aussi qu'elle ne peut le transformer.

Elle le pleurera lorsqu'il mourra. Enfin... Façon de parler. C'est à ce moment là qu'elle aura sa première vision. Cela fait deux ans qu'elle est ce qu'elle est. Deux ans qu'elle a disparu aux yeux de tous. Deux ans qu'elle s'est volatilisée un beau matin. Parce que quand son père, sa soeur et son beau frère sont revenus, elle n'était plus là. Toutes ses affaires avaient disparu. Pas un mot pour expliquer sa fuite. En même temps... Elle ne sait pas écrire.


Dernière édition par Yeva Ivrianovna le Mar 9 Nov - 16:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeSam 30 Oct - 21:34

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MessageSujet: Re: Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg]   Lord Everleigh Ivrianovna | Le sang appelle le sang [U.C] [By Meg] Icon_minitimeDim 31 Oct - 18:05

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